Du cabinet de l’Intendant Gal de la défense nationale
Paris 19 7bre /70
Monsieur A. Grünberg, Munich
Etant de garde au Palais Royal, je vous écris à la hâte ces trois lignes, cher Monsieur, pour vous donner signe de vie. Je vous confirme ma lettre d’hier, et je crainds bien que celle ci ne vous arrive que fort tard, car toutes les lignes de chemin de fer sont coupées autour de Paris, et le service de la Poste va certainement en souffrir.
Il règne une grande animation depuis ce matin, il y a plusieurs engagements dans les environs de Clamart, Versailles est occupé par l’ennemi. Je vous quitte pour aller faire ma faction.
Veuillez agréer, je vous prie, l’expression de mes sentiments dévoués.
Mon beau-frère vient d’être nommé Sous-Intendant qui répond au Grade de Commandant.